Grouik-Grouik à tous les lecteurs!
Nous somme actuellement sur l'autoroute, à hauteur de Paris, et j'écris déjà cet article consacré au championnat de France de Darnétal en Normandie. Embarqués dans un road trip entamé jeudi soir, voici les protagonistes et représentants de Politic aux championnats de France:Maz, Kristuf, Bieuzy, Brice , Jim, et moi même.
Engagés en catégorie stand up, nous découvrons le monde de la compétition avec Brice et Jim. Nous arrivons jeudi soir aux alentours d'une heure du matin, après un trajet en camion irréel qui nous a menés aux portes du palais de Versailles... Retrouvailles, installation du campement, nous voilà prêt à affronter notre première nuit normande, bien loin de nos pénates habituelles.
Vendredi, réveil au son des voix suaves des grenobloises...Et oui, nos consanguins (mais néanmoins amis) sont venus également en découdre avec les riders de tous horizons... Aujourd'hui, c est reco et freeride, avant de passer aux choses sérieuses...Nous arrivons sur le spot, encore un peu mouillé, il s'avère d'entrée de jeu très ludique et accessible... En très peu de run, nous prenons confiance et nous commençons à nous lâcher... Beaucoup de runs s'enchainent (une quinzaine sur la journée) et chaque départ est une occasion de se faire un border-cross à 4 ou 5. Des runs de plus en plus serrés et engagés, où cela passe dans un mouchoir de poche...Et même que des fois, ça passe pas! Merci Jim...Une belle boite à mettre dans la catégorie « percussion en relance de sortie de virage »... Vraiment, ce fut une très bonne journée, qui nous aura permis de découvrir le spot, et les trajos, car malgré l'amusement de chaque run, chacun conserve à l'esprit que le lendemain, c est plus freeride!
Samedi, nous glandouillons le matin, en attendant les qualifs...La piste est aux rampants...Nous ne commencerons pas avant 14 heures....
Ca y est, c'est le moment tant attendu et redouté, nous entamons la partie « compétition » du week end...Aujourd'hui hui, c'est donc les qualifs, les riders passent un par un pour établir un chrono... 2 runs de passages, on garde le meilleur temps... Mon tour vient, « rider ready, rider set «GO!! »...Le go résonne encore dans mes oreilles, que je suis déjà à l'entame de la première épingle, après une poussée éprouvante... La sensation de rouler seul est vraiment étrange... Pas de repères, on ne sait pas exactement où l'on en est, on essaye de donner tout, sans savoir si on peux aller encore plus loin... Ligne d'arrivée, je suis vanné par ce run qui demande des monstres de concentration... Le résultat s'affiche au Veleda sur un tableau...2'22'37...C est faible, en même temps, on est pas venu jouer la gagne, surtout s'amuser et découvrir la compet... Brice annonce un 2'22'13, Jim 2'16'19...Pour vous donner une idée, les premiers font en dessous de 2 mn, genre 1'58...Pour l'instant, je ne suis pas qualifié... Second run, on attend beaucoup aujourd'hui, c'est long les compètes, attendre, attendre, attendre... Quand on ne fait que des freerides, on n'a pas l'habitude! Je décide de lâcher tout après avoir assurer le premier, quitte se mettre au tas...Finalement, ca passe, moins de frein...2'20'17...Moins deux secondes, je suis satisfait, d'autant que le vent avait décidé de s'en mêler...Jim améliore aussi et Brice perd quelques dixièmes. Nous terminerons cette après-midi en mode freeride, avec un dernier run qui restera gravé dans les mémoires...Ayant décidé de faire un petit train avec les Grenoblois, j'arrive à sortir avant le schuss en tête grâce a l'aide des potes, et là, s'en est suivi une chasse au Pommy mémorable, qui se finira par une grosse meute, où Drazgul viendra mettre le feu et la panique en arrivant à toc dedans...Certainement un des meilleurs souvenir de ride du week end!
Mais que font Maz, Loic et Krystuf pendant ce temps là me direz-vous? D'une aide inconditionnelle, ils œuvrent pour la victoire de leur champions....Réparation de trucks (soudure et autres), relations internationales orientées vers le royaume teutonique grâce à la verve sans égale de Maz, grand interprète germanophone devant l'Éternel, veille technologique de Krystuf, toujours à l'affut d'innovation et d'accessoire pro-rider... Sans compter sur l'oeil de photographe amateur de Loic qui rafale dans les virages....Laissons vaquer ces professionnels à leur occupations
....
Dimanche, c'est le temps des boardercross...Départ par poule de 4, les deux derniers sont éliminés...Les qualifiés (ah oui, parce que j'avais oublié de préciser qu'on a réussit à se qualifier-nous occupons fièrement et respectivement la dernière et avant dernière place avec Brice!) sont prêts à en découdre...On sent que le freeride est loin derrière et que la tension est palpable...On sent aussi comme une sensation de fin de notre aventure en compète avec les potes...Je pars dans la dernière poule, après une attente qui m a paru sans fin...Dès le départ, mes adversaires me mettent à l'amende sur la poussée, je perd 15 mètres avant le premier virage...La suite logique s'en suivra, je n 'arriverai malheureusement pas à rattraper la distance, d'autant que le schuss où je suis trop loin pour bénéficier d'une quelconque aspi aggravera les choses...Voilà, j'arrive bon dernier, sous les applaudissements de mes fans en délire! Un seul de la bande Lyon/Grenoble tirera son épingle du jeu en allant chercher les huitième de final, le médocain exilé, Pauca... Nous finirons sur le bord de la route, à admirer les runs des finalistes qui nous en mettront plein les yeux avec leur dextérité de ride et des courses à couper le souffle. Darnétal 2009 s'achèvera donc sur une victoire de JB, un local des REB, qui soufflera le titre au Suisse Batt qui a pourtant passé son week end en tête!Chapeau l'artiste.
Coté féminin, on notera la présence d'un plateau Politic sur le podium!F Zehle Melly (Tours - France - Deval de Loire Skateboard) Stand Up, prendra la troisième place du classement féminin.
En tout cas, pour conclure, ce week end nous aura permis de connaître le monde de la compète, mais aussi de faire beaucoup, je pense en vrac à Koma, Julien Yamba, Odix, Jbus (l outsider!),Magician Peypilou , mais aussi revoir les potes de la Chaos, les BK...
Un week end inoubliable! Un gros merci aux orgad pour ce week end sans accrocs et aux petits oignons!
le bonheur est dans le pré....
Photos de Bieuzy>> http://www.bieuzy.eu/
Quelques articles un peu nouveaux chez Dadiesboardshop.com, avec les jolis bushings Venom aux couleurs smarties et la nouvelle version des trucks Kahalani en 184mm de largeur.
Les bushings Venom dont disponibles en plusieurs duretés :
Bleu 78A, Orange 81A, Jaune 85A, Rouge 90A, Vert 93A, Rose 97A.
Le prix de vente est de 9,97 US Dollars pour 2 bushings. Un peu plus chers que la moyenne, mais à en lire les reviews et avis de riders sur les forums, ils offrent un feeling plus sympa que les traditionnels Randal Kit Comp et ont une meilleure prise que des Khiro.
La version en 184mm de largeur est désormais disponible à la vente. Pour 299 US Dollars vous pourrez vous porter acquéreur de ce joli bijou à monter de préférence sur les top-mounts de racer.
Photos uploaded by Daddiesboardshop.com
Longboard PORNOGRAPHIE by Julien Pepilou (Chief Executive Officer of Magicians longskate wear )
Deck shaped by Nicolas Robert, Chief Executive Officer of 9.81 speedboards, Magun trucks and Big Zig wheels.
Photos uploaded by Julien Pepilou - Magicians longskate wear
Longboard PORNOGRAPHIE by Refill Seven
Une planche de street n'est pas très élaborée en terme de conception d'ordinaire. Toutefois, certains s'amusent à compliquer les choses, pas forcément sur le plan technique, mais artistique. Preuve en est avec ces magnifiques pyrogravures dignes d'une expo de Basquiat, réalisées par Refill Seven.
Les planches sont à vendre, n'hésitez pas à contacter l'artiste si vous avez le coup de foudre pour l'une d'entre elles.
Photos uploaded by Refill Seven
Quelques personnes savent que je suis banquier de profession et aussi de conviction. A l'heure de la crise financière mondiale, à l'heure où les bastards de patrons s'en foutent plein les poches sur votre dos, j'ai décidé qu'il fallait recycler le billet vert. Seulement je me suis fait devancé par un sympathique nord américain du nom de Micah Spear.
En remplaçant les billets de 1$ par des billets de 100$, y'a même moyen d'atteindre les 1000$ de frais d'exploitation à chaque boardslide !!
Rien de très technique, mais bien marrant quand même. Je kiffe, manque plus que les putes, la coke et les uzis.
Photos uploaded by Micah Spear
Une petite marque américaine qui fabrique des planches en métal assez biscornues et originales, il s'agit de Corbus boards.
Son fondateur qui officie sous le pseudonyme de Corbus, a abandonné le bois comme matière principale au profit du métal. En effet, il peut ainsi se permettre plus de fantaisies dans les réalisations techniques et artistiques. Le résultat ce sont des planches à l'esthétique très travaillée, pas forcément dans une optique de matériel de compète, mais plus pour la démarche artistique et le plaisir d'avoir une belle planche en métal qui a de la gueule et qui change. Après il faut aimer l'esthétique très typée Hans R. Giger.
Photos uploaded by Corbus boards
Longboard PORNOGRAPHIE by PULSE Longboards , à base de carbon blowjob ma gueule !
Photos uploaded by blizzad
Christophe BETILLE est décédé le 18 mars 2009. Figure emblématique de la scène skateboard, pionnier européen des rampe riders, président du club de skate Nantais "Azymute", boss des skate-shops Sirocco, Christophe Betille nous a quitté à 44 ans, après une ultime session, terrassé par une crise cardiaque. Skater de légende, il oeuvrait du côté du Hangar Skatepark (Nantes) et avait parrainer une sacrée ribambelle de petits jeunes à leurs débuts.
Toute la rédac et le team POLITIC est en émoi.
La bise à Jésus.
Les séries de photos érotiques de planches homemade font souvent l'apanage de decks réservées à la descente ou au cruising. Rares sont les galopins à donner dans la planche à slide. Encore plus rares sont ceux à pousser le vice jusqu'à faire une déco disco-fashion-sexy-funky-mes couilles. Et c'est pourtant le cas de NOLA Longboards avec ce magnifique prototype de slide à la déco plus que groovy !
Photos uploaded by NOLA Longboards
Si vous regardez la vidéo jusqu'au bout, vous verrez peut-être des ours... grenoblois !
Eh Team - Episode 1 - In The Beginning from Landyachtz Longboards on Vimeo.
Après des essais divers et variés, j’ai enfin pu arrêter un avis tranché sur la planche Chinook de la marque Landyachtz.
Planche de freeride, c’est son programme. Alors freeride on
entend ce mot-là partout, ça veut dire tout et n’importe quoi, y’a même des
fois où ça énerve. Dans le cas présent, il s’agit de concevoir une planche
capable de s’aligner sur un spot de descente, de taper du carving avec quand même
un comportement dynamique et ludique, de pouvoir s’amuser à faire de longs
powerslide si chers aux canadiens, et pourquoi pas cruiser un peu ? Difficile challenge que de pouvoir concevoir une planche
capable de faire tout ça. En effet, la polyvalence est souvent décrite comme la
moyenne dans plusieurs domaines.
Etant habitué à des Evo et autres DH Race, je me suis donc mis en tête lors de mon montage de la rouler avec des trucks Trackers 219mm. Monumentale erreur qui me vaudra une soirée à me taper des wobble à 25 km/h. Donc messieurs dames je vous le dis, on ne monte jamais des Trackers sur une Chinook, c’est vraiment immonde à rider…………
Fort déconvenu de l’échec de ce set-up, je me décide à
passer à autre chose. Depuis pas mal de mois, je me posais des questions sur
les trucks Holey. Un design plutôt joli et attirant pour un truck moulé. Mais
surtout la tenue de route d’un truck à géométrie inversée type Randal, avec une
bonne maniabilité vu que les Holey ont un angle assez ouvert de 60°.
Eh bien je ne fus pas déçu ! Avec ces trucks-là, la planche fut jouissive à pratiquer. En action ça donne une planche dynamique, elle permet de pomper aussi bien sur du plat qu’en carving dès qu’il y’a de la pente. Après je tiens quand même à prévenir que si on n’est pas habitué à rouler sur une pendulaire, les débuts seront certainement déroutants.
Pour tout ce qui est jeux d’adhérence, c’est une planche qui
aime la glisse ! Elle possède un flex quasiment invisible, mais ça ne l’empêche
pas d’être très sympa pour s’amuser à passer les powerslides dans tous les sens
une fois les trucks desserrés. De plus, le shape permet de bien câler les pieds
pour avoir une bonne accroche.
En cruising, le profil très rabaissé permet de s’économiser
à la poussée, toutefois elle sera à réserver pour les marathoniens et pas pour
slalomer entre les piétons.
En bref, Landyachtz a sorti là une bien belle planche,
surtout livrée dans sa robe noire. Capable de vous emmener aussi bien sur un
spot de descente, pour envoyer ou carver, que de faire du cruising et de s’amuser
à slider debout dans tous les sens. La firme de Vent Couvert a réussi son pari,
à savoir proposer une planche pendulaire capable de toucher à tout.
A réserver aux amateurs de planches pendulaires qui veulent un modèle pour faire de tout et s’éclater avec.
John Mickaël Brigadier a eu envie de consacrer une tribune à l'un des militants les plus représentatifs du crew des activistes, le bien heureux mangeur de manioc monsieur John Mickaël POMMY.
- Présente-nous ton parcours scolaire et professionnel, ainsi que ta venue dans le milieu du longskate vixen :
J
ai fait des études dans le milieu du commerce, IUT GACO, puis enchainé
sur un IUP Management à Roubaix. J en suis sorti avec une maitrise en
Ressources Humaines spécialisation « psychosociologie des organisations
».
Après un an dans le secteur bancaire, je suis retourné a mes
premiers amours, l'animation. Je suis animateur dans un centre sportif
et culturel dans la banlieue de Lyon depuis 6 ans.
J
ai acheté mon premier longskate à Reims, en 99, sur un coup de tête,
parce que l'objet me plaisait (Pourtant, fallait voir la planche à
saucisson), ainsi que le concept de déplacement. J'ai voulu très vite
me mettre à la descente, et très vite, j ai connu les joies du wobble!
Durant mes études à Lille, j ai cherché à acquérir un matos plus adapté à mes envies, et j ai fait la connaissance d'un certain David Cauchy, instigateur de feu la marque sk8up. Après pas mal de sessions au plat pays et quelques kilomètres de repérage en Belgique, je suis parti à Lyon.
De là, j ai rencontré un petit groupe de longskateurs (Qui par la suite sont devenus des amis de longue date, Brice, Bieuzy et Yan), un soir , dans la X-Rousse, qui m'ont invité au Mont Verdun. De la, je me suis mis « plus sérieusement » à la descente. J'aurais quand même mis du temps à rencontrer la Team PLA, un beau jour de mai 2006, et de connaître ce que pouvait être le DH...Mon premier freeride, Le Magnifik, à l'époque en Supaflex avec mon avocat polynésien, Maz ! Une expérience qui scellera mon engagement dans cette discipline!
- On est bien là hein ?
Mouais...Pas mal...
- Nombreuses sont les personnes à être d'accord sur le fait que ton niveau a énormément progressé cette année. Comment l'expliques-tu ?
Baaah...sans vouloir faire de fausse modestie, je pense que ma progression n'est pas si énorme que ça, par rapport à certaines personnes que je côtoie au quotidien, je pense, à Jean Marc, Ben ou encore Steve, des riders du Lyon Longskate Crew... J'évolue doucement (oui, c est le mot!), mais surement dans la discipline, sans vouloir faire de la vitesse à tout prix...J ai pris bien assez de boites comme ça et mon envie est plus de rider « propre » et de pouvoir me faire plaisir sur un maximum de spots. Cependant, mon planchon PLA m'a effectivement accompagné d'un point de vue technique dans cette progression.
Par ailleurs, le fait de rider avec des gens qui t'accompagnent, (Par exemple en t'attendant dans les schuss pour te faire connaître les joies de l'aspi) est un facteur essentiel. Je crois que pour progresser, l'essentiel réside dans le groupe qui t'entoure et te tire vers le haut ! Rien ne vaut un bon aprèm sur un spot à se tirer la bourre avec tes potes pour passer des caps car, tu les connais, tu peux engager à leur coté sans surprises !
- Ta récente nomination aux POLITIClongboardACTIVIST awards en tant que rider professionnel a été chaleureusement accueillie dans le milieu. C'était un rêve d'enfant ?
Euh comment nier une évidence....Depuis ma rencontre avec eux, il est vrai que j'ai toujours affiché ma disposition à rentrer dans le team. Cependant il est à noter que j'ai été accueilli dans le team plus pour mon engagement associatif que pour mes performances sportives (Rires jaunes, méga-lol, ptdr.....).
- Quels sont ton implication et ton rôle au sein de POLITIClongboardACTIVIST ?
Disons que je participe à la vie de l'association par un engagement militant (Prosélytisme??), et en aidant à l'organisation d'évènements. L'année 2008 aura été bien remplie avec l'organisation de deux événements : L'Open Ride et le Chuyer Gold Trophy. Cependant, rien de tout cela n'aurait été possible sans la participation des Activist qui constituent le noyau dur de la famille PLA. Je pense, en vrac, à Brice, Maz, une bonne partie des (gros) membres du LLC et également un grands coup de chapeau aux bénévoles qui ont cru en nos projets et qui nous ont épaulé jusqu'au bout.
- Elle est où ta salope ?
Bah justement j'étudie tous CV (Humains et féminins...)
- D'où te vient cette haine légendaire envers les freebordeux ?
Un freebordeur a écrasé ma femme pendant notre lune de miel au Luna Park du Grau du Roy... Je ne pardonnerai jamais.
- Comment vois-tu l'évolution du longskate dans les prochaines années ?
On sent depuis un an ou deux, une montée fébrile du
longskate en France. Je n ai jamais vu autant de pratiquants dans Lyon
et le commerçant véreux (Le CDK) qui vend les planches, confirmera. Par
ailleurs, les étapes de championnat sont de plus en plus pros.
Je pense que l'évolution se fera au travers d'une augmentation des pratiquants et donc, peut être une démocratisation de ce sport que beaucoup de gens considèrent de façon négative, comme extrême.
Par ailleurs, il serait bon de profiter de cet engouement, passager ou pas, pour les sensibiliser au fait de prendre une licence. Un grand nombre de licenciés permettrait d'avoir du poids face aux institutions que ce soit en terme de subventions ou bien d'autorisations administratives. Aujourd'hui, organiser un event reste le parcours du combattant, que ce soit pour fermer une route ou boucler un budget. Pourquoi ? Parce que le grand public méconnaît notre sport et nous restons à leurs yeux des « «irresponsables » qui dévalent des routes ouvertes... (Cf. l'article de la Provence et mes commentaires des lecteurs sur l'ASGUM).
Si demain, nous arrivons devant les institutions avec un grands nombre de licenciés, des revues de presses sur les events, plus nombreux, plus médiatisés, nous pourrons prétendre à une reconnaissance et une légitimité de notre discipline.
- Quelles sont les personnes et/ou les marques qui ont une influence sur ta manière de rider ?
Au début, je ne connaissais pas les forums, et donc, pas tellement le milieu. J ai donc beaucoup ridé « en autonomie »... Par la suite, les vidéos Supaflex, m'ont beaucoup marquées, et aujourd'hui, je suis vraiment conquis par les vidéos Landyatchz. Je trouve leur style de ride vraiment complet, que ce soit en terme de DH pur, mais aussi dans leurs slides, un peu vieille école, qui donne un style vraiment complémentaire à la partie « tête dans les genoux ». Après, en terme de personnes, comme je le disais précédemment, je me suis beaucoup inspiré de mes compagnons de ride.
- Quels sont les fétichismes que tu pratiques ?
Jonglerie, cerf-volant, bondage extrême.
- Un mot pour la fin ?
A tous ceux qui croient que je suis un sale con, eh ben c'est vrai !
Présentée lors du prochain OPEN RIDE à Lyon, la board foamcore de descente Manta signée POLITIClongboardACTIVIST a été testée par le Team rider Jim Tissot. Retour d'impression.
“Les mois d'hiver ont été longs et en ce Samedi 28 Février 2009, le manque de DH est plus fort que jamais. D’où mon envie d’étriper les retardataires ! Pourtant, venue avec eux, délicieusement lovée dans une étoffe perdue dans les fins fonds des limbes de l’oubli d’un camion POLITIC, la Manta n’attend que moi. Après les bisous rituels, les soudeurs sortent le matos.
La Manta, de prime abord
Première surprise, le poids ! La board de DH Foamcore de POLITIC gagne vraiment en légèreté. Rien à voir avec un modèle bois. Deuxième surprise, la rigidité ! Malgré la finesse de son profil, la Manta est plus rigide que je pensais. Mes précédentes planches en bois avaient plus de flex !
J'aime beaucoup le concave de la Manta. Une large partie plane au centre pour être pieds à plat, et la courbe sur les extérieurs qui permet non seulement de toujours savoir où sont placés les pieds, mais aussi de déclencher facilement un virage.
Le ride test
Pour me mettre en jambes, mais aussi pour avoir une référence, je décide de faire un premier run avec un modèle bois, la NEMUS, que je ride depuis un an. De retour en haut, je monte sur la Manta, et on envoie le run. Petite frayeur sur le carving du départ. La rigidité de la Manta nécessite un effort supplémentaire pour carver (m'en fout, je carve pas…). Première épingle en back à la cool, la Manta garde son cap. Malgré un montage en Kripto, pas de glissade surprise. Petit schuss et épingle en front, j'envoie un peu, et idem, pas de whooble. La trajectoire est fluide et directe. Pas d'approximation. Ensuite, sur les enfilades, je lâche les chevaux et Ô surprise ! Je prends une accélération de dingue !
Pour vérifier cette relance, je décide de partir plusieurs fois en même temps que les autres. Ces petits tests confirment ma première impression : pas besoin de l’Aspidragon du Pommy, la relance est immédiate et l'accélération incroyable. Grisant !
Mon avis sur la Manta
J’ignore si c'est dû au poids, à la rigidité, mais j'ai vraiment été bluffé par la Manta. Hormis les petits plis de pressage et une retouche au niveau du drop thru, ajoutés à un test plus approfondi sur un spot technique, je valide la Manta comme un modèle pur DH. Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas senti aussi à l'aise et en sécurité sur une planche. Et pour couronner le tout, le silence. Le seul bruit perceptible est le doux ronronnement des roulements en accélération.
Un message pour mes amis riders
Les planchons d'haltérophile, c’est pour les bûcherons. Je vous les donne. Désormais, j’œuvre dans la finesse avec la MANTA foamcore.”
La Manta en image
Les trucks usinés fleurissent de partout ça et là sur le globe..........non pas de mes couilles.
Tous les petits MacGyver qui ont désormais accès à une commande numérique et qui ont les mimines pour manier l'engin peuvent s'en donner à coeur joie !
Pour preuve, ces réalisations usinées ouais ma gueule par un américain, Camel also known as chaddhall :
Photos uploaded by chaddhall
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