Vendredi 30 Janvier je débarque chez moi sur le coup de
17H15. Je me dis bon mes potes lyonnais débarquent vers 18H/19H, sachant qu'ils
sont partis de Lugdunum à 13H. Et ben c'est cool, j'ai le temps de m'astiquer
la nouille devant les derniers programmes sur la chaîne 40 de la
Freebox..........Chers abonnés Free, n'hésitez pas à aller y jeter un oeil et
même plus qu'un oeil..........
Bref, je saisis ce membre en état de turgescence avancé et m'apprête à lui
infliger un mauvais traitement lorsque cette immonde sonnerie retentit sur
l’édition Michel POKORA de mon Sony Ericsson portatif GSM Tri-bande mes
couilles. Et bim c’est le Pommy, le Brice et le Steve qui sont en bas de chez
moi. Faites chier les mecs………Je range mon lanceur d’obus soviétique et descends
accueillir mes chers zamis. Embrassades et touchage de nouilles sur les
trottoirs de Paris. On monte se poser à base de ouais ma gueule et de 75015 la
trik mecton. Les copines ont 4 heures de route dans les beuj, alors ils font
péter le pack de 8.6 et je me permets de les accompagner. L’heure qui suivra
sera consacrée à se documenter devant des vidéos réalisées par des
promptologues professionnels.
20H pile, on bouge en direction de la Cantada pour aller se
la coller derrière l’oreille à la Longskate Video Party IV organisée par Allan Thomas Pappy Boyington. Arrivés sur place, je fais la
bise aux copines qui sont déjà arrivées. Mais la faim me ronge, je m’en vais me
restaurer à base de Belleville Burger avec Jérémie consultant en informatique
de la Croix Rousse et Steve soudeur aux gitanes maïs. A base de graillon et frites grasses
mec !
Retour 20 minutes après avec une haleine de bouffeur de cul
et une motivation de curé frustré devant une petite fille de 5 ans. Ouvrez
braguettes et en avant Guingamp ! La soirée démarre ! Pappy Boyington est un
MC de luxe, il anime la soirée à merveille et nous gratifie d’un show
légendaire digne de Dany Larry en représentation à Las Vegas. Les Videos
s’enchaînent, il y’a de tout, du montage pro et recherché et de la vidéo de
vacances tournée au téléphone cellulaire. Mais bon esprit et personne ne se
prend au sérieux. Je me sens tellement bien au creux des seins de ma blonde que
je finis même par m’assoupir un instant. Je serai réveillé par une pichade
humide de mademoiselle Erika que je salue bien au passage…………Morue.
La soirée touche à sa fin et moi je touche à ma nouille, et nous décidons de rentrer après
avoir fait la bise à tout le monde. Seulement ct’e sale poche de Pommy est
tellement imbibée…………Et au bout de 5 mètres bim ! Ct’e ramassis de tchétchène
tombe comme une fiente de pigeon offerte à la gravité. Je m’arrête
et m’inquiète pour mon ami qu’a l’air mal en point. Rien de grave, juste une
belle éraflure à la main.
Pommy a même de la chance puisqu’un marabout, le grand
professeur Fodeba, diplômé de la faculté de Yaoundé en sciences
neuro-cognitives et désenvoûtement, accourt vers lui pour l’aider à se relever.
Je me méfie quand même parce qu’à eux deux ces fûts d’alcool sont autant
désinfectés qu’un bloc opératoire de chirurgie.
Je suis bien motivé avec Steve pour rentrer en skate de
Belleville vers mon 15ème natal, mais l’état physiologique du Pommy
nous pousse à la
prudence. On finira comme des loques à se traverser toute la
ligne 6 du métro parisien………Retour au bercail et fin de soirée sur la compile
« Black P*pes et Ej*cs 2 », à base de soudure titane pour le Steve et
de touchage de nouilles pour le Brice et le Pommy. Quant à moi je suis
l’observateur et le gardien de ces souvenirs qui hanteront l’histoire du
longskate français durant des millénaires. 2 heures du mat’, on finit par se
coucher.
Réveil vers 10H et 11H pour certains. Hop on décide d’aller
se la coller derrière l’oreille en mode bourgeois qui paye son ptit déj’ de
légionnaire. Posage au bistrot de mon quartier, nous sommes servis par une
serveuse dont nous débattrons de la musculature de son fessier pendant une
bonne vingtaine de minutes. 10 euros chacun plus tard, hop on rentre digérer en
attendant l’heure de départ. 13H, on part de la maison pour tailler en
direction des terres séquanodyonisiennes de Saint Denis retrouver James Edward
Colossius, master ès mécanique quantique des jantes alus. On charge le Colo et
on se répartit dans sa voiture, pis on taille la route en direction de Ver sur
Launette dans l’Oise pour rejoindre le duché de Blackkross. Seulement faut
s’arrêter chez Total pas par hasard parce que la bagnole de Colo fume chanmé,
qu’il faut y remettre de l’huile et y foutre du pétrole dans sa gueule. Le
longskate c’est un milieu développement durable mec !
Après avoir bricolé local à coup de tournevis dans la
station service, on reprend la direction du Blackkross Campus. On arrive à
14H30 sur place. Bonjour à tous les compadres présents, grand merci aux BK
brothers de nous recevoir et convier à cette session. Visite de la maison des
brothers et du fameux atelier où y sont produites les jolies planchettes. Petite
descente dans la cave où sont entreposées les pièces détachées, une pièce
remplie de roues, de trucks, de roulements de partout ! Je deviens dingue mec !
D’ailleurs j’achète une paire de trucks aux copains.
Bon c’est pas que le tampax, mais faut rider tout de même.
Le convoi nous amène dans le village sur un enchevêtrement de petites ruelles
perdues au milieu d’un lotissement de maisons à l’américaine posées en pleine
campagne. Des pentes et du bitume. Tout pour rouler tranquillou et s’éclater en
sécurité entre copains. Les runs s’enchaînent, ça commence à virer racer
championnat du monde de descente de la rue du coin. Et fuck !
Le soleil couchant pointe le bout de son pif, le froid
commence à nous refroidir chanmé, on décide de plier bagage vers 17H30. Bon
après-midi avec la BK Family
un bel endroit en pleine campagne qui fait du bien aux poumons pollués du
parisien que je suis. Retour au BK Castle pour un petit verre entre copains.
Deuxième visite des ateliers et papotage avec Gaël et Greg’ qui nous expliquent
un peu leurs méthodes de travail et les projets et protos sur lesquels ils bossent.
19H, on met les voiles et on prend la direction de Paname après
avoir fait des bisous à tout le monde. On largue James Edward Colossius au pied
de la tour de son château fort, on se touche la souche, on se fait des bisous
et trois qui font deux et deux qui font quatre et hop direction Paris. Seulement
là c’est la bad part du week-end mecton. Hé ouais t’es à Paris un samedi soir,
donc c’est embouteillage party ! A base de 45 minutes pour faire le
kilomètre qui nous sépare de l’autoroute A1………
On avait rendez-vous à 20H30 au Panthéon avec Jean-Daniel
Babar et John Mickaël Punkaroulettes, ben finalement on arrivera à 22H après
une course effrénée…… Brice nous laisse pour aller s’encanailler avec sa
fiancée, pendant que Steve, Pommy et moi-même retrouvons nos deux autres potes
pour aller faire du karting indoor au Panthéon. Juste avant d’aller s’engouffrer
dans ce circuit de la mort qui tue la vie vivante, on prend quand même chacun 2
kilos de denrées alimentaires chez Quick, parce que nous c’est le goût. Deux
long Bacon, deux grandes frites et un coca plus tard, je me sens mieux et prêt
à combattre.
Et bim c’est parti, les runs s’enchaînent, petit repérage
pour les lyonnais qui doivent se faire à la glisse du spot. Et puis au bout de
trois runs les taureaux sont lâchés. Ca finira en inter/exter mon cher Dexter
avec le Punkaroulettes et le Steve qui ont bien pris leurs marques et se sont
immergés dans l’univers déviant et fétichiste de Mariokart. Vers Minuit et
demie on taille la route. On réussit à motiver Pommy de rentrer en planche jusqu’à la maison. Pas très dur,
l’itinéraire est à profil descendant et plutôt roulant. Parfait pour mon pote
tchétchène. Retour à la cool dans le froid parisien. Arrivés à la maison,
session bricolage pour tout le monde, Steve qui veut changer ses roulements. Malheureusement
ses roues sont comme lui, soudées ! Trop de rouille bloque ses roues qui
sont un peu grippées. Quant à moi, je monte mes Holey sur ma Chinook. Pendant
ce temps-là Pommy nous met un bon film bien sale d’interracial amateur.
Bricolage entre potes sur fond cinématographique de diversité. Faut être un
Activist pour comprendre le délire et l’oseille t’entends ?
Deux heures du mat’, extinction des feux. Je pionce comme un
clodo après un pack de Kro et mes zamis aussi. Je me réveille à 10H pétantes,
en me disant c’est good à 11H on est à la rando riderz sans problème. Seulement
voilà, Pommy ronque comme un tabarnack de tamanoir après une
ventrée de fourmis……Et j’ai méchamment peur de me prendre un coup de griffe
si je le remue. Je le bouscule légèrement du pied, le cri sauvage émanant de
son poitrail me dissuadera d’utiliser ma diplomatie. Finalement je tripe sur
Steve qui a des yeux de soudeur titane, mais plutôt Gitane maïs……On se
recouche en attendant que le Pommy se réveille. J’envoye un texto aux loulous
qui doivent nous attendre en leur disant que les guest-stars lyonnaises se font
désirer.
11H30, le Pommy se réveille frais comme un utérus de jeune
fille et me dit : »Ah bah ça fait du bien de se lever tôt. » Il
hallucine un peu quand on lui montre notre situation temporelle…Arf ! Pas
grave, un ptit dej’ plus tard et nous voilà en route au Trocadéro où nous
rejoignons le reste de la
troupe. Hop bonjour à tout le monde, le temps est froid mais
sec et ensoleillé. Une belle matinée d’hiver. Toute la clique Riderz est
là, même Panda spandexporn lycra team s’est déplacé. Décollage vers 13H, Steve
s’en va déjeuner vers Pigalle avec une demoiselle dont nous tairons le nom. On
accompagne le reste de la troupe le long des quais de Seine après s’être
descendus l’avenue d’Iéna. Puis, à l’hôtel de Ville, on dit au revoir aux copains
pour aller se restaurer.
A base de gastronomie turque et d’adana yaourt mecton.
Repas de cowboy avalé en deux deux cinq un ouais ouais ! Et bim haleine de
phoque et senteur canyon apache. Je me rends compte après avoir fini mon
assiette, que je ne me suis pas douché depuis vendredi soir………C’est ça d’être
un Activist mec, on est développement durable, on préfère coller nos slibards
au mur plutôt que de gaspiller de l’eau potable. J’avoue ça sent la virilité
autour de la table.
Bref, petit repas en amoureux avec le John Mickaël Pommy. Le
tavernier nous offre le thé maison qui fait du bien et tapisse les parois
intestinales d’une chaleur bonheur. Ce plaisir-là aucune femme ne peut te le
procurer mec. Le coup de barre de la digestion me dissuadent de prendre la voie
lactée en skate, et me réorientent plutôt vers le système interstellaire mes
glaouis de la Régie
Autonome des Transports Parisiens. A base de digestion de
grizzly dans le métro avec le Pommy. Ca parle pas, ça dit rien, à part quelques
reflux gastriques………
Hop hop 15h pétantes ! On débarque à la zonmé. A base de posage
et photoshooting érotique pour le prochain calendrier Pirelli. Steve nous
rejoint quelques dizaines de minutes après. Steve est un monsieur que je
respecte beaucoup car, malgré la soudure mentale que traîne ce jeune homme, il
s’est laissé guider par son magnifique Iphone 3G dernière génération pour
rentrer en skate de Pigalle jusque dans le 15ème. Un vrai de vrai ce
Steve-O !
Faisage des bagages tranquillou et bons moments entre
copines. 16H30, Brice et sa douce Morgane débarquent. Mo est épuisée. On se
finit devant un thé au caramel et quelques blagues salaces. Mes compagnons
reprennent la route pour Lyon après pleins de bisous et de remerciements
mutuels. Plus un week-end entre copains qu’un week-end de ride, ça restera
quand même deux jours de bons souvenirs, de citations pépites, de films
extraordinaires et de bonne marade.
Activist mec !
Encore merci à Papy Boyington pour l’organisation de
Longskate Video Party IV, ça permet de fédérer le milieu et se retrouver une
fois de plus. Merci à toutes les personnes qui ont contribué à rendre ce
week-end souriant et mémorable.
Dans l'intérêt de vos enfants, attendez leur majorité avant de leur offrir une planche...........
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