Après la belle réalisation pour notre pro-rider andouillette bobosse 250g, (aka Mitch), Politic s'attaque au défi pendulaire!
Voici un petit roman photo d'un aprem atelier hors les murs pour des raisons techniques...
Le moule:
Le monstre!:
Pommy bosse pour subway:
Le pressage (1 essai à blanc / 2 version encollée)
On vous laisse le suspens pour le résultat final...a suivre...héhéhéDepuis un ou deux ans, le longskate ça explose un peu de partout. Tout le monde se met à faire des planches, et tous les ptits génies qui ont accès à une commande numérique s'essayent au design de trucks. Avec toute cette offre, il devient difficile de trouver des produits de qualité qui peuvent encore se targuer d'avoir une finition haut de gamme.
Bertrand, affectueusement surnommé Beurt de nous tous, est un garçon qui fabrique sans enjeux des planches à la main dans sa Normandie natale. Outre le côté moulé à la louche de ses planches et la plastique internationale de sa femme, ce fils de pilote de rallye s'adonne au shape avec amour. Beurt est déjà connu pour ses réalisations de planches de pool et de bowl. Les utilisateurs en apprécient la bonne conception, le ressenti, mais surtout la beauté de la finition et du vernis. C'est d'ailleurs toujours une tristesse pour Bertrand de voir une de ses réalisations accrochée au dessus d'une cheminée.
Après avoir passé une journée avec lui dans le fin fond de la Seine et Marne à la frontière avec l'Oise, je me suis finalement fait un avis arrêté sur un de ses modèles moins connu, la Roadster.
Bertrand ne vit pas du shape et cela lui permet d'être très exigeant sur la qualité des finitions. En sachant qu'il a passé presque 60 heures sur ma planche, ça laisse pantois. La Roadster est une bonne top-mount classique, mais son innovation réside dans les passages de roues moulés et non évidés. Seules deux marques à ma connaissance utilisent ce procédé, Overlord et Rolls Rolls. Grâce à sa logistique et son atelier digne des plus grandes chambres d'hôtes masochistes allemandes, Beurt dispose d'une presse hydraulique de 10 tonnes pour réaliser ses pressages, alternant les moules selon les modèles.
Sur le papier, les passages de roues moulés permettent de monter des roues d'un diamètre de 76mm avec des trucks Kahalani qui sont donc très bas. En épingle ça ne touche pas, la planche est bien conçue.
Un mètre de long pour 26cm de large à l'apogée, il y'a de la place et la planche tombe assez bien sous le pied. Le plus déroutant est de se faire aux passages de roues moulés qui peuvent surprendre lors des changements de position.
Beurt a utilisé un bois de qualité, à savoir de l'érable nord-américain. La planche possède un infime poil de flex, qui la rend plus confortable à rider et aussi de garder les 4 roues au sol lors des passages appuyés. Beurt a bien pensé et conçu son planchon.
En action, la planche est saine et fait preuve d'un comportement sans surprise ni fausse note. Attention tout de même car, les trucks que vous mettrez dessus changeront le comportement du tout au tout. J'ai pu l'essayer avec des GOG Big Brother et des Kahalani et ça ne donne pas du tout le même type de ride. Avec des Gog, vous aurez un bon set-up de gros downhill qui vous permettra d'attaquer ausi bien une manche IGSA sur des tracés rapides et peu techniques, qu'une bonne session à Dampierre sur des épingles de partout. J'ai trouvé qu'avec les GOG, cette planche permettait de vraiment tout faire en descente. Avec des Kahalanis c'est beaucoup plus dynamique et moins stable. On peut vraiment carver, pomper et s'amuser comme toutes ces baltringues qu'on voit faire des powerslides dans ces putains de videos nord-américaines mes couilles. Mais au détriment de la stabilité et il faudra de bonnes chevilles pour emmener le set-up sur du spot rapide et technique. La seule limite sera votre niveau.
Montée en Kahalani, la Roadster sera une planche de descente complémentaire plutôt orientée freeride et slides à gogo. Si en plus vous rajoutez des Kryptos, là ça devient un vrai jouet pour les tracés courts et techniques.
En résumé, Beurt ne sait pas faire que des planches de pool et de bowl. Il a de la suite dans les idées et prouve avec cette Roadster simple et discrète en apparence, qu'il est capable de pondre une top-mount avec un programme de ride vraiment très large selon les trucks qu'on choisira. Cette planche, montée en Gog, à mes yeux, peut s'aligner sans problème face à une pendulaire en terme de stabilité.
Préférez des Kahalanis ou des Sabre si vous cherchez à vous monter un set-up freeride pour vous amuser.
N'hésitez pas à aller faire un tour sur le site Overlord Skateboards. Sachez que la Roadster est aux alentours de 150 euros, compte tenu du travail, de la finition et du temps passé dessus, c'est l'un des meilleurs rapports qualité/prix à ce jour. Si vous souhaitez passer commande, soyez patients, une planche Overlord se mérite. Mais ça vaut le coup d'attendre !
Photos uploaded by Overlord Skateboards
En Grande-Bretagne, ils ne font pas que manger du pudding et boire du thé à la con, non ! THEY F*CKING RIDE THEY F*CKING BUILD DECKS ! HEAD BANGING !
Dangerous decks est une petite marque basée au Sud Est de Londres qui fabrique de belles planches en bois avec des formes qui diffèrent de ce qu'on peut retrouver sur le marché actuel. Quelques photos de leurs réalisations :
Pour avoir un aperçu de leur gamme et de l'esprit de nos cousins britanniques, allez faire un tour par là :
http://www.dangerousdecks.co.uk/
Photos uploaded by Dangerous decks
A l'heure du grand débat écologique et de la grande foutrerie intellectuelle sur comment moins polluer la planète où tout le monde discute, tergiverse et fait semblant de s'émouvoir devant des pandas en train de s'enc*ler, le milieu du longskate ne discute pas et agit. Le procédé de conception foamcore était jusqu'à présent source de nombreux avantages techniques, mais sa technologie était véritablement toxique à manier et peu développement durable.......
Alors pour ce faire, plusieurs shapers s'essayent à d'autres matières premières moins néfastes pour l'environnement. Le jeune snobord s'est frotté au balsa. Un bois connu pour sa légèreté et déjà amplement utilisé dans la fabrication de meubles.
Du foamcore au balsa, ça donne ça :
Photos uploaded by snobord
Au Québec, ils ont un accent de déglingo mais aussi une p*tain de sauce pour les frites. Et si les ours y sont doux et rigolards, les shapers y ont une platée d'idées. Ainsi donc, Rotule longboards a vu le jour il y'a 3 ans de cela. Trois amis ont commencé par shaper pour le plaisir, puis leur maîtrise des matériaux les a fait se lancer dans l'aventure de l'entreprise. Désormais, Jo, Yan et PM ont pour objectif de proposer le meilleur rapport qualité/prix, tout en affichant des conceptions différentes. L'image pour l'instant discrète de la marque laisse toutefois présager que leur démarche commerciale est animée avant tout par la passion. Si vous recherches une planche qu'on ne trouve nulle part, n'hésitez pas à leur passer commande. C'est du bon bois de bonhomme ça !
Photo uploaded by Rotule longboards
Je vous avais déjà précédemment parlé des ricains de chez Bombsquad longboarding, ils s'étaient lancés dans la production de nose-guards en métal. Innovation plutôt efficace et bien pensée. Pour rester dans la tendance death metal, ils ont aussi choisi de fabriquer une planche dans cette même matière.
Ainsi, on peut désormais s'éclater sur le modèle Salt Flat, un joli planchon en alu au montage top-mount. Pas encore de retour véritablement éprouvé sur ce modèle en action, mais le travail et la réalisation font plutôt envie. Ca fait plus raffiné que du Cindrich ou du Roger Bros.
N'hésitez pas à aller faire un tour sur leur boutique en ligne : Bombsquad longboarding SHOP
Photos uploaded by Bombsquad longboarding
Présentée lors du prochain OPEN RIDE à Lyon, la board foamcore de descente Manta signée POLITIClongboardACTIVIST a été testée par le Team rider Jim Tissot. Retour d'impression.
“Les mois d'hiver ont été longs et en ce Samedi 28 Février 2009, le manque de DH est plus fort que jamais. D’où mon envie d’étriper les retardataires ! Pourtant, venue avec eux, délicieusement lovée dans une étoffe perdue dans les fins fonds des limbes de l’oubli d’un camion POLITIC, la Manta n’attend que moi. Après les bisous rituels, les soudeurs sortent le matos.
La Manta, de prime abord
Première surprise, le poids ! La board de DH Foamcore de POLITIC gagne vraiment en légèreté. Rien à voir avec un modèle bois. Deuxième surprise, la rigidité ! Malgré la finesse de son profil, la Manta est plus rigide que je pensais. Mes précédentes planches en bois avaient plus de flex !
J'aime beaucoup le concave de la Manta. Une large partie plane au centre pour être pieds à plat, et la courbe sur les extérieurs qui permet non seulement de toujours savoir où sont placés les pieds, mais aussi de déclencher facilement un virage.
Le ride test
Pour me mettre en jambes, mais aussi pour avoir une référence, je décide de faire un premier run avec un modèle bois, la NEMUS, que je ride depuis un an. De retour en haut, je monte sur la Manta, et on envoie le run. Petite frayeur sur le carving du départ. La rigidité de la Manta nécessite un effort supplémentaire pour carver (m'en fout, je carve pas…). Première épingle en back à la cool, la Manta garde son cap. Malgré un montage en Kripto, pas de glissade surprise. Petit schuss et épingle en front, j'envoie un peu, et idem, pas de whooble. La trajectoire est fluide et directe. Pas d'approximation. Ensuite, sur les enfilades, je lâche les chevaux et Ô surprise ! Je prends une accélération de dingue !
Pour vérifier cette relance, je décide de partir plusieurs fois en même temps que les autres. Ces petits tests confirment ma première impression : pas besoin de l’Aspidragon du Pommy, la relance est immédiate et l'accélération incroyable. Grisant !
Mon avis sur la Manta
J’ignore si c'est dû au poids, à la rigidité, mais j'ai vraiment été bluffé par la Manta. Hormis les petits plis de pressage et une retouche au niveau du drop thru, ajoutés à un test plus approfondi sur un spot technique, je valide la Manta comme un modèle pur DH. Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas senti aussi à l'aise et en sécurité sur une planche. Et pour couronner le tout, le silence. Le seul bruit perceptible est le doux ronronnement des roulements en accélération.
Un message pour mes amis riders
Les planchons d'haltérophile, c’est pour les bûcherons. Je vous les donne. Désormais, j’œuvre dans la finesse avec la MANTA foamcore.”
La Manta en image
Il faut savoir qu'en France, on a aussi des passionnés qui produisent de petites séries pour des disciplines comme le bowl/pool riding mes couilles. Bertrand alias Beurt fait partie de ces passionnés, fiers, gaillards et bien membrés, pour qui robustesse, beauté des lignes et vernis sexy vont de paire, voire même de trio.
C'est donc sous le blaze international de Overlord skateboards que sévit Bertrand. "Moulés à la louche" comme le bon vieux camembert de Normandie dont est originaire Beurt. Voici les dernières réalisations du monsieur bien élevé :
Photos uploaded by Overlord skateboards
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