Pauvre Guillaume, pauvre Sandrine ! Les deux organisateurs du MEZE Slalom 2010 se sont vus imposer des conditions sécurités, par la préfecture locale, à ce point drastiques que peu de clubs ou assos ne peuvent les assurer. Selon des proches de l'orga, il aurait été demandé de laisser la possibilité à un hélicoptère d'atterrir pour évacuer un hypothétique rider blessé... Voila de quoi nous faire rire ! Enfin façon de parler, parce que le résultat, c'est simplement que de bonnes âmes volontaires se sont fait casser en beauté par un circuit de validation et d'autorisation parfois bien ignorant de notre pratique.
Car en effet, chacun d'entre nous sait qu'un dispositif d'évacuation aérienne n'est pas utile sur une compétition de slalom. Surtout lorsque cette dernière se déroule en centre ville... Beaucoup de dire que c'est l'image négative du skate qui est à l'origine de ce refus. Et il y 'a de quoi les croire, car le règlement descente (IV Chap.2 Art.6) ne fait pas apparaître cette nécessité dans ses lignes. Il s'agit donc bien d'une exigence locale, en l'occurrence préfectorale. Mais plutôt que de savoir pourquoi on nous met des bâtons dans les roues, il convient peut-être mieux de se remettre soit-même en question.
A quoi sert ce règlement si une instance locale peut le déconsidérer ? Plus loin, n'est-ce pas la Commission Nationale de Descente, où même la Fédération Française de Roller Skating, dont on remet l'autorité en cause ? À quel niveau le combat doit-il être mené ?
Bien souvent les clubs ou assos organisatrices ne fonctionnent que grâce au volontariat et au bénévolat. Des façons de faire de plus en plus rares qui supportent souvent très mal les déceptions. Difficile donc pour eux d'entrer en conflit avec une machine comme une préfecture. Est-ce au niveau fédéral ? Là je dis OUI ! En premier lieu, la commission nationale de descente qui ne doit pas se contenter de contacter l'instance locale pour tenter de la convaincre, mais bien porter cette crainte de voir de plus en plus d'events s'annuler au motif de manque de sécurité, auprès de la FFRS. Et c'est cette FFRS, oui oui, celle qui perçoit l'argent de nos licences, qui doit mener le combat et surtout, faire avancer le débat... Mais ne nous faisons pas trop d'illusion... SI l'avenir de nos planches à roulettes est incertain, celui d'autres sports de la même fédération est assuré...
Qui peut agir alors ? Pour le coup, je pense que lorsqu'une instance fédérale se désengage d'un combat, c'est aux victimes de prendre les armes. Les victimes c'est nous ! Ceux qui ne pourront bientôt plus rider dans le flou juridique et deviendront hors la loi. Plusieurs solutions existent. L'une d'elle consiste à prendre de plus en plus de place dans les instances en se licenciant, en prenant part aux activités de la CND, en s'impliquant dans les comités départementaux, tout simplement en portant le débat. Ne laisser pas d'autres agir à sa place, voilà la solution ! J'entends déjà les gens cool dire qu'ils préfèrent rider tranquille sans se prendre la tête, et bien souvent je partage ce point de vue, mais avec des gens comme ça, pas de Chamrousse, pas de Diothill, pas de Chuyer, pas de PSWC, mais des amendes, des amendes, des amendes...
Quoiqu'il en soit, Guillaume et Sandrine maintiennent une partie de leur event en Pirate. Allez leur faire un coucou, ils en ont besoin. C'est du 3 au 5 avril à Meze, dans l'Hérault !
Désolé ! Je me rends compte que c'est bourré de fautes d'orthographe... Je corrige tout ça dans le week-end.
Rédigé par : Krüstian SW | 02 avril 2010 à 15:18
Salut les lyonnais !
Il faut savoir qu'à la base le dossier censé être suivi par la mairie de Mèze a été déposé en préfecture une semaine avant l'événement ! (délai habituel : au moins 6 semaines...)
Cela rajouté à des questions politiques selon Guillaume, et comme d'hab, l'ignorance de l'administration sur nos pratiques a abouti a ce résultat.
On a appris ca le vendredi soir une semaine avant la compet, je partais le dimanche au Canada..
Julien a appelé la préfecture le lundi, sans pouvoir chanbger la décision.
Vu qu'ils ont jamais eu d'événement de descente, avec un dossier déposé une semaine avant, c'était pas gagné...
La CND et l'appui federal aide réellement à avoir des routes, après on fait ce qu'on peut pour rattraper les dossiers mal barrés, mais on peut pas tout non plus..
Le principal c'est que l'événement se soit déroulé avec du monde et dans de bonnes conditions tout de même, les riders étaient tous contents...
A+
Jean-Seb, responsable Slalom CND
Rédigé par : Jean-Sébastien Dennebouy | 22 avril 2010 à 00:22